Des partisans du Revenu Universel au Work Addict : le grand écart !
Dans notre précédent article :
Ici, nous abordons ce sujet des “accro” au travail, comme on l’est de l’alcool, du tabac, de la cocaïne : « Et bien que nous ne disposions d’aucunes données épidémiologiques sur la fréquence de cette addiction, nous en voyons de plus en plus dans nos consultations », constate le Pr Michel Lejoyeux, chef du service de psychiatrie et d’addictologie à l’hôpital Bichat (AP-HP, Paris).
Travailler pour ne pas penser à ses émotions
Comme toute dépendance, celle au travail se caractérise par une difficulté à “décrocher” : on se sent mal quand on arrête, on y pense sans arrêt, même quand on se consacre à autre chose ; on n’arrive pas à faire de vraies coupures, même le soir, le week-end, pendant les vacances ; on ne peut pas faire un pas sans son portable, ni passer quelques heures sans consulter ses mails.
Assez révélateurs également : « Un travail de moins en moins efficace et productif malgré le temps et les efforts qu’on lui “sacrifie”, des reproches répétés de la famille, une vie sociale qui s’appauvrit, une santé que l’on néglige », cite le Pr Lejoyeux.
Les risques
1- Le risque d'isolement
2- Le risque de burn out
« Bien que tous les “work-addict” ne basculent pas dans le burn out, ils ont un profil qui les y expose, confirme le Dr François Baumann, spécialiste de ce problème. Souffrir de maux de tête, de troubles digestifs, d’une fatigue anormale, pleurer sans raison ou partir dans des colères excessives, sont des signes qui doivent alerter. »
3- L'épuisement professionnel
Retrouvez l'article intégral : https://www.santemagazine.fr/sante/addictions/work-addict-pourquoi-certains-sont-ils-accros-au-travail-174352
Cet état pathologique de dépendance au travail peut avoir des conséquences très néfastes sur la personne et/ou sur son entourage professionnel ou familial.Cette psychopathologie doit être distinguée de la situation d’une personne passionnée par son travail, avec un fort investissement personnel gratifiant, qui a certes une forte exigence au travail, en intensité, complexité mais qui est compensée par une rémunération importante et/ou par une grande autonomie et/ou un soutien social élevé, ou pour un métier ressenti comme une vocation (enseignement, médico-social, chercheurs, artistes …) : cela peut mener néanmoins à une intensité du travail excessive, se rapprochant du workaholique si le lâcher prise n’est plus possible : https://www.officiel-prevention.com/dossier/protections-collectives-organisation-ergonomie/psychologie-du-travail/la-prevention-des-risques-des-nouvelles-formes-de-travail